dimanche, janvier 21, 2007

Payons-nous les politiciens pour faire une politique compassionnelle ?

Le cancer tue encore en 2007 et c’est vraiment une sale maladie.

Il y a quelques années, une association reconnue d’utilité publique faisait appel à la générosité des français pour aider, par leurs dons, la recherche médicale. D’une manière spontanée pour une telle cause, cette générosité était importante. Et puis il est apparu à la faveur d’un contrôle, que c’est de moins en moins d’argent des donateurs qui allaient à la recherche et que dans le même temps, les dirigeants de cette association, son président Crozemarie en tête, avaient un train de vie princier.

Brutalement les dons en vinrent à quasi cesser vis à vis de cet organisme et pour quelques mois, si ce n’est quelques années, c’est tous les appels à la générosité des français à se mobiliser pour des œuvres de charité qui s’est trouvé affecté par ce scandale. Mais et parce que les donateurs pouvaient choisir entre divers organismes et que ceux mal gérés ou spoliateurs pouvaient être écartés que le marché des dons privés, pour diverses causes, a pu reprendre.

Mais nous le voyons bien dans cet exemple, les organismes étaient gérés d’une façon concurrentielle et la contribution du public était facultative. Nous étions sur ce plan dans un système où chacun est LIBRE de donner ou non et en fonction tant de la destination des dons et de la qualité des opérateurs en cause.

Mais aujourd’hui et encore plus lors de cette élection présidentielle qui mobilise les français, n’y a-t-il pas un parallèle important à faire entre les causes multiples de faire appel à la « charité » des français et la politique compassionnelle à laquelle on assiste. La majeure partie des « programmes politiques » qui nous sont présentés mettent en avant la précarité, la pauvreté, la mise à l’écart du monde actuel, de français (ou d’émigrès) auxquels il importerait de porter secours.

Mais là, point de liberté personnelle que de le faire ou pas. Il y a (ou y aura) une loi qui met, par exemple, à la charge de l’état de loger ceux qui ne le sont pas ou mal et comme en face de cet « emploi budgétaire », il faudra bien trouver des ressources, ce sera la collecte de l’impôt qui y pourvoira. Et si d’aventure, le « contribuable » entendait y échapper pour quelque raison que ce soit, la « force publique » le contraindrait malgré lui.

Et dans chacun de ces nouveaux organismes qu’il faudra créer pour gérer ces flux tant financiers que pour mettre en œuvre cet objectif, ce seront des milliers d’emplois nouveaux qui commenceront à « ponctionner » cette masse de la collecte spécifique, avant que le premier logement soit construit. Y aura-t-il, de plus, concurrence entre divers organismes pour remplir cette tâche ? que nenni. Encore une fois on va s’apercevoir que ce Monsieur Crozemarie coûtait, avec ses extravagances, bien moins cher que tous ceux à qui il va être donné, en leur qualité d’agents de l’état un nouvel emploi et donc une créance à vie sur les « contribuables donateurs ».

Mais de plus, avec toutes ces surenchères dans la compassion d’état, l’on ne voit que trop, sa finalité du moment. Apporter des voix à nos « chers » (dans tous les sens du terme) candidats. Des hommes ou des femmes, bons au point de venir en aide aux plus nécessiteux, ne peuvent pas être mauvais !... Est-ce là toutes les finalités de la politique française ? Est-ce là le rôle principal que doit remplir un politicien ? …

Ce matin dans la presse, c’est près de 60% des français qui trouvent que le poids des impôts en France n’est pas excessif. Et c’est 52% des foyers fiscaux qui ne payent pas d’impôts directs. A qui la question a-t-elle été posée ? A 1003 personnes suivant la méthode habituelle…Quand il s’agit de savoir si l’on paye en France trop ou pas assez d’impôt, ne serait-il pas de bon usage que de n’interroger que ceux qui en payent ? On fait vraiment dire ce que l’on veut aux sondages et sur tous les plans. Allons-nous encore longtemps nous laisser ainsi manipuler ?

Quand de mon point de vue, il semble évident que la grande misère de certains de ceux qui vivent sur notre territoire n’a pas d’autres origines que la politique menée depuis trente ans, l’on peut s’interroger aussi pour savoir si ce n’est pas d’une manière délibérée que cette population est maintenue dans un tel état. Permettant à la fois à certains, soit pour être les « pourvoyeurs exclusifs» de bienfaits auprès d’eux, soit pour leur permettre de faire appel à notre sens charitable afin de rester « sous le robinet » de cette redistribution de plus en plus inégalitaire.

J’y vois là encore une analogie flagrante avec les manœuvres de certains des despotes africains qui affament une partie de leurs concitoyens, pour ne pas dire leurs peuples tant les composantes ethniques et tribales sont encore d’actualité sur ce continent, pour qu’après, à grand renfort de médias, ils puissent mobiliser, en définitive à leurs seuls profits, l’aide internationale publique ou privé d’ailleurs. Manœuvres dénoncées là et supportées chez nous sur un autre plan.

Allons nous élire au printemps un Président de la République et des députés et allons-nous les payer pour qu’ils fassent de la politique compassionnelle ? Ne serait-il pas bon au contraire de choisir ceux qui seront les meilleurs pour amener notre pays à créer, par le travail de tous, de nouvelles richesses. Il ne me semble pas que ce soit le cadet des soucis de tous ceux que nous entendons à ce jour et qui ne nous parlent que de la manière idéologique de « redistribuer ».

Et c’est pourquoi la France ne prend toujours pas le chemin du redressement. Remettre les français au travail, cela veut dire avant tout que rien ne puisse être donné qu’il n’ait été mérité par un travail ou un effort. Cette politique où ceux qui ne font rien tiennent le devant de la scène pour le seul bénéfice en réalité de la caste au pouvoir, qui se sert au passage, est létale pour la France. Je le crie sur ce blog pour appeler les français à plus de raison.

mercredi, janvier 10, 2007

Chirac, homme de gauche, « candidat naturel » de la droite !...

Va-t-il encore une fois sur un dernier coup de Jarnac, terminer sa carrière politique en plombant une nouvelle fois la France, en lui imposant une politique de gauche dont elle ne veut plus depuis longtemps.

Comment dans le pays de la révolution libérale de 1789 et où les valeurs humanistes sont partagées par plus de la moitié des individus contre un collectivisme archaïque, maintenir une politique socialisante et létale, d’abord pour les français ? Chirac l'a fait et sur ces 25 dernières années, vient de nous en faire la démonstration.

La plus grande mystification à laquelle nous ayons assisté depuis longtemps et qui lui permettra surement de rester dans l’Histoire de France à ce titre ! Qu’il ait vendu l’Humanité durant sa jeunesse, d’autres l’ont fait. Mais la sagesse venant avec l’âge, ils en sont venus pour la plupart et même si c’est sur le tard, à la raison et à tourner le dos à cette idéologie qui n’élève pas, c’est le moins que l’on puisse dire, l’individu.

Et encore une fois cela montre bien qu’il importe avant tout de juger les gens, qui plus est les hommes politiques sur leurs actes plutôt que sur leurs promesses ou discours. Jugez-en.

Laissons les prémices de sa carrière politique de coté pour ne nous attacher qu’à son activité depuis 1981. Il est de notoriété « historique » maintenant, que c’est bien lui et lui seul qui a, par ses manœuvres, permis à François Mitterrand de devenir Président cette année là contre Giscard d’Estaing. Puis 7 ans après, en se faisant passer, à la tribune et certainement meilleur orateur que lui, comme le seul candidat capable de faire gagner la droite, il a, même sachant son impopularité chez une grande partie des français, évincé Balladur qui aurait battu à ce moment là Mitterrand avec certitude. 2 à 0 pour la gauche contre la France pourtant majoritaire à droite.

Quand, voyant ses manœuvres si bien fonctionner et tenant bien ses réseaux de copains et coquins et malgré les avertissements aux français de ceux le connaissaient bien comme Garaud ou Juillet, c’est encore lui en 1995 qui s’est institué le « candidat naturel » de cette droite que les français appelaient de leurs vœux. Il est devenu Président. Et dans les ministères et au contraire de ce qu’avaient fait les équipes mitterrandiennes, pas de chasses aux sorcières !....

Dans le même temps, avec Juppé Premier Ministre et les administrations « tenues » par des gens de gauche, il ne fallut pas longtemps, juste 2 ans, pour et qu’avec les conseils de son éminence grise Dominique de Villepin, dont le livre « La mouette et le requin » montre si de besoin la sensibilité marxisante, il fasse dissoudre l’Assemblée Nationale pour donner à nouveau le pouvoir à ses amis. C’est proprement impensable pour eux deux, que de nous faire croire que les Renseignements généraux et les sondages, tant la victoire socialiste de l’époque a été nette, ne les aient pas informé de ce qui allait alors se passer. Surtout que la France avait bien été « chauffée » par la morgue de son Premier Ministre les mois précédents et le moment bien choisi.

Après et contrairement à ce qu’avait fait Mitterrand en son temps, Chirac a-t-il fait des manœuvres de retardement pour la mise en application de politiques ruineuses pour la France comme le passage aux 35heures ? Que nenni. Et nous nous sommes retrouvés en 2002. Si alors Jospin s’y est trouvé laminé, lui, le « défenseur de fait de la gauche » était toujours là.

Alors aujourd’hui en 2007 que va-t-il bien encore pouvoir inventer pour continuer à maintenir la France dans cette politique socialisante létale pour les français si ce n’est pour tous les édiles de ses réseaux et leurs affidés. Il va, sous le faux prétexte d’antagonisme personnel entre Sarkozy et la paire qu’il fait avec de Villepin, provoquer une candidature multiple à droite qui l’empêchera d’arriver au 2ème tour. Et si toutes ces manœuvres ne sont pas perçues, avec le concours des médias par les électeurs français, ce ne sera pas la lecture qu’en feront les historiens.

Alors, dans ce duel qui se profile à l’horizon, en avril 2007 entre Ségolène Royal et Jean-Marie Le Pen, croit-il lui, le défenseur objectif de la gauche, faire gagner une fois encore son camp ? Là, comme le disait déjà Lincoln en son temps et devant l’impossibilité de tromper tout le monde tout le temps, il se pourrait bien qu’enfin les électeurs de droite, majoritaires dans notre pays, comprennent enfin que le seul vote de droite que l’on nous propose aujourd’hui, c’est bien celui pour Le Pen.

Ce sera à coup sur le seul moyen de sortir des griffes de cette sociale démocratie qui ne sait que demander toujours plus aux contribuables, pour finir immanquablement, si on la laisse faire, par tuer notre poule aux œufs d’or.